Que peuvent apporter les thérapies psycho-énergétiques quand la nostalgie se transforme en un mal être permanent ?

L’être humain a été conditionné par sa culture à se replonger sans cesse dans ses souvenirs… On l’appelle parfois vague à l’âme, ou nostalgie ce mélange d’émotions, de tristesse et de regrets.

Un œil à la fenêtre, un gamin passe en vélo, et vous vous rappelez avec nostalgie un joli moment de votre enfance quand vous faisiez du vélo avec votre papa. Cette complicité, le vélo rouge et vous avez ce petit sourire flottant en y repensant. Vous vous y voyez! Vous poussez un petit soupir. Vous étiez si jeune! Vous pédaliez vite et quelle endurance… et… vous vous ébrouez pour dissiper le charme, pour vous retrouver dans l’instant présent, devant la machine à café ou devant votre bureau, prêt à vivre à fond la seconde qui arrive ici et maintenant.

Une petite bouffée de nostalgie lors d’une soirée dansante, des années de sa jeunesse, repenser à un ami perdu de vue, à des vacances géniales avec la mer turquoise et cette bande d’amis…
Rappel fulgurant d’une fragrance qui nous rappelle le parfum d’un être cher que l’on a aimé et qui n’est plus…

Oui, ce sont ces petits moments, ces évocations, ces bouffées de nostalgie qui créent du lien et de la complicité avec ses amis ou sa famille et jusque-là tout va bien…

Et puis il y a la nostalgie qui dure, celle qui empêche de vivre le moment présent et d’apprécier ce que nous offre la vie d’aujourd’hui. La nostalgie qui inhibe l’action, celle des « à quoi bon », des « je ne retrouverai plus jamais mon énergie, ma joie de vivre, ma motivation etc… ». Lorsque ces personnes s’ancrent dans la croyance « c’était mieux avant », et prennent leur passé pour refuge, elles se refusent d’apprécier ce qui se vit dans le présent. 

Or la vie, être vivant, ça se passe avant tout au présent. Le passé n’existe plus, il est juste une représentation mentale et le futur, lui, n’est pas encore là. Ces personnes absentes à elles-mêmes et à leur entourage se font beaucoup de mal en idéalisant un temps qui n’a plus de substance en s’empêchant de profiter pleinement d’être en vie, d’en jouer et d’en jouir.

Et il y aussi une troisième sorte de nostalgie, celle puissante et dévastatrice d’un mal du pays qui vous ronge de l’intérieur, que ce soit le pays de son enfance, celui de ses racines, ou un pays d’adoption que des événements personnels ou politiques obligent à quitter parfois précipitamment. La douleur de l’exil, sentir son cœur et son corps arrachés à la terre bien aimée parce que les circonstances en ont décidé ainsi est une grande épreuve.

Une mission professionnelle au loin, un nouveau projet de vie, suivre un conjoint et puis parfois le retour en France ou dans son pays d’origine après des décennies vécues dans un pays totalement différent par le climat, le rythme, les coutumes… Tout ceci peut être très déstabilisant.

Un retour chez soi non préparé peut être source de conflit intérieur.

Revenir au pays pour s’occuper de parents malades ou vieillissants, rentrer pour soi-même, pour une retraite préférant la raison et la sécurité de l’Europe et de ses lois sociales. Des tas de raisons poussent à un retour d’autant plus traumatisant que le pays de naissance a changé en quelques décennies, et qu’il est difficile de retrouver ses repères.

Avoir ce sentiment d’étrangeté dans son pays de naissance où l’on ne reconnaît plus rien. Ne persiste que la vive douleur d’avoir quitté définitivement son pays d’élection. Repenser en boucle à ces lieux où l’on a vécu, sa vie professionnelle, amoureuse, ses amis et tout ce que l’on a pu construire et réaliser.

Et ce sentiment fonctionne dans les deux sens : la nostalgie de chez soi, de sa famille, de ses amis lorsqu’on est loin est aussi très compliquée. Les nouvelles technologies, Facebook, Skype, sont des adoucisseurs temporaires mais cela, bien qu’utile, ne permet pas de prendre parents, enfants ou petits-enfants dans les bras.

Ce déchirement, cet écartèlement de l’âme entre deux vies, deux pays, cette nostalgie envahit et englobe tout le présent comme un brouillard gris et froid.

Dans un cas comme dans l’autre, la souffrance est là qui s’installe et parfois la dépression rôde.

Quand la nostalgie s’installe en un mal être permanent, que peut la psychologie énergétique pour aider ? Comment sortir de cette douleur persistante et se libérer du sentiment de perte et de tristesse sans fin ?  

La nostalgie qui empêche de vivre l’intensité du moment présent est souvent révélatrice de deuils non faits. On n’a pas su, pu ou pas eu le temps de dire au revoir, de ritualiser le départ, par exemple en ramenant symboliquement une poignée de terre ou de sable dans ses bagages, le «souvenir» peut permettre de faire un premier pas, une première étape pour mieux accepter la situation, il en suivra bien d’autres…

On n’a pas pu respecter son rythme, rompre en toute tranquillité les liens avec la terre. Les ressources sont restées dans un autre temps, un autre lieu, un autre pays. La joie de vivre est restée gelée dans le passé.

La psychologie énergétique propose un accompagnement spécifique pour les personnes qui se reconnaissent dans ces exemples. Elle va leur permettre de s’exprimer et de libérer leur corps et leur cœur de toutes ces émotions invalidantes ou refoulées. Avec l’aide du thérapeute, il s’agira de dénouer l’histoire personnelle et de permettre à la personne, étape par étape, à l’aide de petits rituels comme écrire une lettre à son pays, comme à une véritable personne et de l’envoyer comme une lettre d’amour et d’adieu. Ensuite des protocoles issus de la psycho-énergétique établis pour cet effet permettent de retrouver la confiance et la foi dans sa vie actuelle.

L’EFT permet, en toute sécurité, de changer toutes les croyances limitantes qui empêchent de vivre heureux. Elles sont remplacées par des croyances qui correspondent aux nouvelles aspirations, pour ouvrir la voie vers le bien-être.

En réalisant ce travail, en parcourant les étapes des deuils nécessaires et en s’autorisant à accepter la situation actuelle, on va pouvoir ramener du passé à l’état présent toutes les qualités et les ressources qui étaient les siennes par le passé : son dynamisme, sa créativité, son savoir-faire pour tisser des liens et des réseaux, pour nouer des amitiés, son ouverture aux cultures différentes, cette richesse de parler plusieurs langues, cette belle adaptabilité…

 

 

“Nos racines sont en nous et à tout moment nous pouvons déployer nos ailes pour retrouver notre élan vital et créateur.

Changer de lieu de vie, reprendre racine, c’est enrichir notre existence d’un terreau nouveau”  

Marie Cantijani

Tout cela est bien à soi ! Ces qualités et ses ressources ont toujours fait partie de notre expérience, on l’avait juste oublié et celles-ci peuvent se télécharger, en quelque sorte, dans le présent. 

Retrouver la grâce du moment présent c’est laisser agir la paix à l’intérieur de soi.

«Il vaut mieux garder la nostalgie d’un paradis en le quittant que de le transformer en enfer en y restant »

Jacques Ferron